lundi 28 mai 2012

James Noël présente «Intranqu’îllités», revue littéraire et artistique, au festival Etonnants Voyageurs 2012


Le poète, écrivain, James Noël a profité de son passage à Saint Malo au festival Etonnants Voyageurs 2012 pour présenter le premier numéro imprimé de sa revue élaborée avec la complicité de Pascale Monnin, artiste plasticienne. 


Une revue comme un rêve revendiqué par James Noël et Pascale Monnin. Riche et dense, elle laisse une large place à des textes d’auteurs ayant des attaches avec l’association «Passagers des Vents», première structure de résidence artistique et littéraire en Haïti.
«C’est depuis cette géographie fracturée, disjonctée que, fragile, balbutie le beau rêve en mouvement d’Intranqu’îllités. Nous voudrions proposer, au fil des numéros à venir, des voix de poètes, d’écrivains, de musiciens, de journalistes, de peintres, de photographes, pour favoriser l’enracinement dans l’imaginaire et le déploiement perméable des espaces humains.
Au-delà des frontières le plus souvent artificielles entre les disciplines de la création, seule compte à nos yeux la poétique, meilleure paire de lunettes pour regarder le monde !
Que cela soit pris pour dit : carte blanche à tous les rêveurs à gages !» 

A noter dans ce premier numéro de la revue, l’hommage rendu à l’écrivain haïtien cosmopolite et malheureusement trop méconnu : Jacques Stephen Alexis.
En exergue cette lettre émouvante et revigorante de Jacques Stephen Alexis à sa fille, Florence Alexis :
"Je n'aurai pas beaucoup de temps, hélas ! Pour continuer, du lointain où je me trouve, mon imprescriptible tâche paternelle… Je puis te donner vois-tu, ma petite fille, quelque chose que je connais bien, pour l'avoir éperdument cherché et trouvé, tout en continuant le chercher, c'est le sens de la pureté du coeur, de l'amour de la vie, de la chaleur des hommes… Oui, j'ai toujours abordé la vie avec un coeur pur. C'est simple vois-tu, Florence…
Et surtout… n'oublie jamais qu'un être humain ce n'est pas seulement des bras, des jambes et des mains, c'est avant tout une intelligence. Je ne voudrais pas que tu laisses dormir ton intelligence. Quand on laisse dormir son intelligence elle se rouille, comme un clou, et puis on est méchant sans le savoir…"
Jacques Stephen Alexis, La Havane, 11 janvier 1955
Site de l’association et de la revue :
Prix de vente de la revue : 20 euros (+frais de port)



jeudi 24 mai 2012

«La République de la craie» de Dan Perjovschi crée pour le Musée de la Danse à Rennes.



Fragments de «La République de la craie» de Dan Perjovschi crée pour le Musée de la Danse. Exposition «Petit musée de la Danse» à Rennes, mai 2012. 




A gauche - dans le couloir du «Musée de la danse» un fragment de «La République de la craie» de Dan Perjovschi.
Au fond - Hamid Ben Mahi, danseur, se repose après un passionnant atelier avec des enfants.








Escapade rennaise. Visite de l’exposition «Le petit musée de la danse». Belle atmosphère dans ce lieu de travail et laboratoire d’expérimentation pour Boris Charmatz et ses équipes. Peu d’oeuvres, mais un choix pertinent et stimulant. De plus on se sent accueilli. Rare.

Le soir, vu «enfant» une chorégraphie de Boris Charmatz au TNB. C’te claque !! Gorge serrée. Emotion aiguë. Bouleversé, peu dire. Cette fois la troupe de danseurs adultes et enfants ont même réussi à me faire pleurer... Magnifique spectacle !!